La planche de ce midi porte sur la langue des oiseaux, ce langage subtil et volatile se trouve à la croisée de trois chemins, celui de la poésie, du symbolisme et la réflexion. Pour découvrir celui-ci je vous propose d’accepter avec moi de nous laisser porter par les mots et de saisir au fil du vents les pistes qui apparaitrons au cours de ce propos.
Les oiseaux sont les médiateurs entre le ciel et la terre, entre le subtil et l’épais. Ce langage vise à décrypter, c’est-à-dire à sortir de la crypte, des vérités qui sont issues des grandes traditions ésotériques. Les traditions qui sont évoqués ici sont, l’ésotérisme chrétien en incluant la racine hébraïque de celui-ci, la Kabbale juive et l’Alchimie.
L’ésotérisme Chrétien englobe les messages ésotériques qui découlent de la relecture du récit biblique et l’éclaire sous un jour symbolique. Ésotérique veut dire ce qui est accessible à l’initié, au pèlerin, c’est-à-dire a celui qui se pelle, qui ôte des couches.
La Kabbale juive est une voie ésotérique et philosophique qui vise la compréhension du message de l’Unique par l’étude d’une tradition écrite et orale. Le mot Hébraïque désignant la kabbale se traduit par réception, la réception d’une loi orale et secrète donné par YHWH à Moïse en même temps que la loi « écrite et orale ».
L’Alchimie quant à elle, est une voie ésotérique qui travaille sur la matière (l’âme à tiers). Elle travaille à la recherche de l’or philosophique, l’AOR en hébreux qui se traduit également par la lumière. La révélation de l’AOR s’effectue par la finalisation de la pierre philosophale union du sel, du soufre et du mercure et dont la recette est détaillée dans la table d’émeraude, une table de couleur verte, cette couleur que nous rentrerons bien souvent dans notre voyage et symbole de vérité.
« Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l’épais doucement, avec grande industrie. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, & il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde ; et pour cela toute obscurité s’enfuira de toi. »
Cet apprentissage (apprenti sage) du langage des oiseaux passe par trois leviers, le premier est hérité de la poésie c’est le jeu de mot. Le sens apparait dans les phonèmes, les sons du mot, ainsi la lunette est ce qui lit nettement. Le jeu de mot est direct littéral et éclair le mot sous un jour nouveau.
Le second outil est l’énigme, le jeu d’esprit. Ainsi si vous croisez la tapisserie hébergée à Cluny la tapisserie de la licorne, celle-ci est attribuée à Diane de Poitiers, dans la langue des oiseaux on entendra Diane de poids Tiers, Diane étant la divinité liée à la lune elle symbolise également l’argent. Ainsi nous percevons ici une indication, dans notre recherche nous devrons utiliser le tiers du poids d’argent.
La troisième est lettres par lettres. Les alphabets portent dans chaque lettres une symbolique, une vibration particulière. La première phrase de la bible est la suivante : « bereshit bara Elohîm eth ha’shamaïm veheth ha’aretz».
Ce verset contient 7 mots qui font référence aux sept jours de la Création. Il contient, en outre, 28 lettres, le nombre de jours lunaires, mais également valeur du mot hébreu ‘koach’, puissance.
Le mot central de cette phase est ETH, Eht s’écrit Aleph et Tav, ou dans une vision plus grèque de la chose de l’alpha et l’oméga. Le mot central de cette phrase primordial contient alors en lui les deux extrêmes de l’alphabet Hébraïque. Il y a dans ces mots, dans leurs agencements et dans les lettres qui les composent un sens qui se révèle. Aux premiers temps, il y a les lettres, en elles, elles portent l’animus, le souffle de vie qui anime le monde.
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Mais la langue des oiseaux s’exerce également hors du temple, l’on trouve dans les contes et les contient des messages a destination des initiés.
Une souris verte qui courrait dans l’herbe, ainsi si le vert nous sourit, il nous indique comme nous l’avons vu, un mystère une vérité à trouver.
Pour nous en saisir, nous la prenons par la queue, non pas une queue de souris, mais cette pierre que les cuisiniers arborent et leur sert à rectifier leur affutage. Cette pierre sert d’ailleurs à désigner les meilleurs d’entre eux les maitresses queues.
Armé de cette pierre nous la présentons « à ces messieurs » que nous entendrons à Mes CIEUX ; ce que les cieux nous disent, nous inspirent, c’est de la trempé dans l’huile, qui lourde épaisse, chaude, imae du soufre alchimique, puis dans l’eau fraiche et subtile.
Nous en obtiendrons donc une pierre chaude une escar GALL. Si celle-ci reste chaude, nous saurons que l’œuvre est accomplie.
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