personnes se donnant la main

C’est quoi ta maçonnerie Anthony ?

Dans cet article, nous allons demander à Anthony quel a été son parcours maçonnique, ses interrogations, ses bonheurs, son évolution…

Bonjour Anthony, merci de nous répondre. Pour commencer, peux-tu présenter rapidement ton parcours ?

Bonjour. J’ai actuellement plus de 12 ans de maçonnerie au sein du Grand Orient de France derrière moi. On m’a donné le grade de maître il y a maintenant un peu plus de 9 ans, et j’ai occupé diverses responsabilités au sein de la loge, tant au niveau associatif qu’au niveau maçonnique…

Pourquoi as-tu souhaité devenir un franc-maçon ?

A la base, j’ai une formation scientifique, et, malgré toutes les qualités de cet enseignement et des carrières professionnelles afférentes, j’avais le sentiment d’avoir des manques dans la construction de mon esprit pour faire de moi un être humain et pas seulement un professionnel.

J’avais donc ce manque concernant ma construction et mon développement personnel, mais je ressentais également le besoin d’appartenir à une entité plus grande que moi et de pouvoir agir à mon petit niveau au sein d’un collectif. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.

Comment t’es-tu retrouvé à candidater dans ta loge mère ?

Je discutais avec un groupe de collègues et la franc-maçonnerie est venue dans la conversation. J’avais quelques bases sur ce qui se faisait en loge, donc, quand les idées pré-conçues habituelles sont arrivées dans la conversation, j’ai indiqué que ça n’avait aucun sens.

il se trouve que dans ce groupe, il y avait un maçon, qui m’a ensuite proposé de tenter de les rejoindre.

Comment s’est passé ton parcours avant l’initiation ?

Ce parcours était surprenant. Je me mettais un certain niveau de stress pour « ne pas échouer », un peu comme un entretien d’embauche. Mais à chaque étape, j’ai été en contact avec des personnes extrêmement bienveillantes, et en fait, les échanges déjà m’ont appris des choses sur moi.

Bien sûr, le processus était intense, avec plusieurs étapes clef plus ou moins déstabilisantes, et, je dois l’avouer, à chaque fois j’essayais de me préparer à ça, en pure perte à chaque fois, ces rencontres ne permettant jamais de répondre comme on pense que l’autre le souhaite…

Et après, une fois devenu franc-maçon à part entière ?

J’ai découvert un autre monde. Une nouvelle famille très soudée, mais qui n’excluait pas la famille existante (l’ordre de priorité que j’ai ressenti étant bien famille et bien-être, travail, puis maçonnerie…).

J’ai également découvert (ou plutôt redécouvert) la notion de travail personnel, mais avec l’assistance permanente et bienveillante de mes aînés…

Bien sûr, tout n’est pas rose tout le temps, il y a des moments de doute, de fatigue, mais l’absence de la maçonnerie (pendant les congés estivaux par exemple) se fait très vite sentir pour moi. Ces moments hors du temps, et hors de la vie que nous appelons profane, pendant quelques heures régulièrement sont devenues un point focal dans mon bien-être.

Un point essentiel qui, pour moi, qualifie profondément la pratique maçonnique, c’est qu’il n’y a pas de jugement entre maçon.ne.s. Il n’y a pas cette pression permanente de la peur d’échouer ou de dire une erreur. Bien-sûr, on peut avoir des interventions ou des avis erronés, mais s’ils sont corrigés, c’est toujours dans un but de progression de chacun.e, et non pour rabaisser !

Merci pour le temps que tu as passé avec nous ! Un mot de conclusion peut-être ?

Je vous dirai que ce choix rationnel que j’ai fait d’entrer dans cette noble institution a été l’un sur lesquels j’ai eu le moins de doute. Je suis profondément heureux d’être reconnu maçon !

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